« Banshee » ? Qu'est-ce que ce nom barbare d'Irlande ? Tout simplement le nom d'une série américaine, d'action, crée début 2013, pour la chaîne Cinemax, et par les scénaristes et écrivains Jonathan Tropper et David Schickler.

« Banshee, Good town, Bad blood. »

Donc bon pour commencer le speech est assez simple. Un homme, sort de prison après y avoir passé 15 ans, à cause d'un braquage, et il souhaite retrouver son ex compagne, qui se trouve être aussi son ancienne complice de ce fameux braquage.

Rien de très foufou jusqu'à là je vous l'accorde. Mais (et oui y'a toujours un "mais") l'homme arrive pour retrouver cette mystérieuse femme dans la ville de Banshee et tadam ! Il arrive dans un bar, des vilains méchants arrivent pour se servir allègrement dans la caisse, dans ce même bar, il y a le nouveau chérif qui va prendre ses fonctions le lendemain, ça dégénère, et le héros de l'histoire va prendre la place du shérif mort, lors de cette fusillade, en prenant en même temps son identité.

Bon alors, attention, ceci n'était pas un spoiler, si ce n'est le spoiler des 20 premières minutes.

Du côté de la réalisation, la série possède un bon potentiel lors des scènes d'action, ça castagne, ça explose, ça tire avec des gros flingues et tout et tout, agrémenté de quelques poursuites en bagnole.

Les scènes d'action sont très bien chorégraphiées, et plutôt bien tournés, les plans sont bien coupés pour rendre l'action plus péchu, franchement j'ai était agréablement surpris.

Et en plus de ces scènes d'actions, il y a des scènes de nu.. Et oui évidement Cinemax fait partie du groupe HBO..

La série ne nous dévoile pas tout de suite, on commence à comprendre vraiment toute l'histoire, ainsi que les sous-intrigues vers le millieu-fin de la saison 1. Les flashbacks qui nous expliquent comment chaque personnage a évolué et comment chacun est en arrivé là sont vraiment utiles et pas inintéressants comme la plupart des flashbacks clichés, ils apportent un réel élément au déroulement de l'histoire.

« Banshee, Small town, Big secrets. »

Niveau casting, les acteurs sont bons. Le héros principal joué par Anthony Starr est badass, se fiche de l'autorité ou des règles même si celui-ci la représente par le biais de sa fausse identité. Il a bien l'intention de faire régner la loi, mais à sa manière, tout en concoctant des plans qui ne servent que son intérêt.

Certains personnages de la série peuvent être un peu cliché, vu et revu pour quelques uns mais en réalité ça passe très bien et ne dérange pas. Cependant d'autres sont assez inattendus, complètement décalés, on ne s'y attend vraiment pas et ça fait plutôt plaisir.

« Et ouais, qu'est-ce tu vas faire ? »

L'intrigue ne tourne pas qu'autour du personnage principal, on suit les aventures ou mésaventures des autres électrons libres qui gravitent autour du nouveau shérif. Même si ces autres histoires ne sont pas complètement détachées de celle du protagoniste principal, notamment celle de la complice qui a refait secrètement sa vie, en oubliant le passé.

On se fait rapidement prendre par l'histoire, le développement de chaque personnage se fait au fur et à mesure et donc la série n'est jamais plate ou tire sur longueur.

« Oh les mecs, y'a un chinois déguisé en chef Māori ! »

Le point négatif que je ferais émerger est celui de la fin de la saison 1, elle est vraiment trop prévisible, et j'ai était assez déçu par ce choix des auteurs.

Je me demande aussi si la série possède la capacité à tenir en longueur, j'entends par là 6-7 saisons, notamment à cause de son histoire assez simpliste mais efficace je le rappelle.

Je ne peux donc que vous conseiller de la voir, c'est une bonne série d'action, possédant des intrigues pas extrêmement compliquées mais bougrement efficace.

« À fond Simone ! »

See ya,

Votre rédacteur, le Dr. Jones.